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L’homme d’affaires malien Ibrahim Karagnara opère à travers deux sociétés aux contours bien opaques.

Comme révélé par nos confrères de «Confidentiel
Afrique», les marchés pour a construction des universités de Matam et de Tambacounda
ont été octroyés, sans le moin‐ dre appel d’offres, au ressortis‐ sant malien Ibrahim Karagnara.
D’un montant global de 140 milliards de Fcfa, le coût de ces deux marchés sent la surfacturation comme l’a dit publique‐ ment le leader de Pastef et chef
du gouvernement, Ousmane Sonko. Ce dernier a d’ailleurs annoncé un audit.
Au‐delà de la réputation sulfureuse d’Ibrahim Karangara, emprisonné dans son pays pour de
présumés délinquances sur des marchés puis libéré, les entités à partir desquelles les marchés ont été contractés posent pro‐blème si on tient compte de la
législation sénégalaise. Il s’agit de Royal Btp et de Dental. Selon nos informations, aucune de ses
sociétés n’est enregistrée au Sénégal. Mieux ou pire, elles n’ont aucune expérience au Sénégal en tout cas où on ne leur connaît que ces deux chantiers.
Au contraire, après avoir captées deux marchés, Ibrahim Karagnara a recouru, comme l’avait fait en son temps Adama Bictogo avec Marylis Btp et l’université Amadou Makhtar Mbow, à une kyrielle de sous‐
traitants. Libération reviendra sur les détails de ces contrats et les montants déjà sortis du Tré‐ sor public.

CMG, Libération

editor

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