Je le confesse, ici et maintenant. Les mathématiques, ce n’est pas ma tasse de thé. C’est comme si on me causait d’une de ces pittoresques langues vernaculaires de la sous –région. Ne me demandez surtout pas laquelle pour ne pas faire des jaloux. Ça vous fait sourire ? En revanche, des courbes, volumes et lignes, je ne saisis et n’apprécie que celles croquées par le Créateur sur celles sans qui la vie des hommes sur terre serait fade. Les Houris que.l’on promet aux bons croyants au paradis, le vilain Kàccoor n’espère pas les approcher. Fermons vite cette parenthèse… Autant vous dire que les chiffres jalonnés de zéro me donnent des migraines.
Et surtout si cela concerne des milliards devenus
l’unité de mesure dans ce charmant pays des paradoxes depuis l’avènement de Père Wade qui a
complétement cannibalisé les finances publiques
avant que l’ex- Chef ne s’amuse avec pour un véritable carnage. Il nous faudra ainsi payer aux créanciers de ce pays qui marche sur la tête, durant la période 2024- 2029, près de 18 milliards de dollars, soit environ 11. 000 milliards de francs CFA.
Une dette contractée par des brigands dont le
Chef de gang, depuis sa résidence de Marrakech,
continue de nous narguer tout en nous promettant l’enfer. Comme s’il n’était pas à l’origine de la situation alambiquée des finances publiques de ce pays qu’il a dirigé pendant douze ans avec désinvolture.
Une dette qui n’a servi qu’à enrichir des amis et
des coquins tout en enfonçant le pays dans une
misère chronique avec un chômage qui crève le plafond. Plutôt que de panser nos blessures, ils se sont amusés avec l’exercice du pouvoir. Ce monstre qui peut vous changer jusqu’à vous rendre fou. Le pouvoir, quel bonheur de le détenir. D’en être l’ordonnateur. Et c’est ainsi qu’ils s’égayaient avec l’argent du contribuable. Joli exploit de canailles qui n’ont eu aucune pudeur de solliciter nos suffrages après leur carnage sur l’économie du pays. Il faudra des reins solides au nouveau pouvoir et beaucoup de patience
au peuple pour s’extirper du guêpier de la dette qui pourrait tout compromettre. A moins que…
kàccoor bi – le temoin