– Une nouvelle incursion armée a eu lieu dans le village de Faranding, situé dans la région de Kédougou, entraînant un décès et deux blessés. Cet incident tragique s’ajoute à une série d’agressions récentes, plongeant la population dans une inquiétude croissante malgré les efforts de sécurisation en cours.
L’insécurité demeure préoccupante dans la région de Kédougou, malgré les initiatives des forces de sécurité. Hier, vers 22 heures, un groupe armé de six individus a fait irruption dans le village de Faranding, relevant de la commune de Missira Dantila, dans l’arrondissement de Sabodala, semant la panique. Leur cible principale était le président des jeunes, chargé de la collecte des taxes et des droits liés aux sites d’orpaillage.
Prévenu de leur arrivée, ce dernier a réussi à s’enfuir, mais les assaillants ont réussi à dérober une somme d’argent considérable dans sa chambre. Lors de leur fuite, ils ont ouvert le feu, tuant la dame Kouroumba Damba et blessant gravement deux autres résidents.
Cette attaque survient dans un contexte déjà marqué par une série d’incidents similaires. En moins de quatre mois, plus de quatre attaques ont été signalées dans la région. Le mois dernier, à Khossanto, un groupe armé avait également semé la terreur, tandis qu’en octobre, un ressortissant burkinabé avait perdu la vie à Bantaco lors d’une autre agression.
Face à cette montée de la violence, les habitants de Kédougou vivent dans une angoisse constante. Ces événements soulèvent à nouveau des interrogations sur l’efficacité des mesures de sécurité dans cette zone où l’orpaillage génère à la fois des richesses et des dangers.
Les populations, profondément choquées, réclament un renforcement des dispositifs de sécurité et des actions concrètes pour mettre un terme à cette insécurité chronique qui menace leur quotidien.