Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris un engagement significatif envers les familles des victimes des violences électorales en annonçant une allocation de 5 milliards de FCFA destinée à leur indemnisation.
Cette décision, intégrée dans le cadre de la loi rectificative en cours, vise à apporter un soutien financier aux proches des victimes, qu’il s’agisse de ceux ayant perdu la vie ou ayant subi des dommages durant les violences survenues lors du processus électoral.
Dès son arrivée à la présidence, le chef de l’État avait désigné cette mesure comme une priorité, mettant en avant la nécessité d’assister les familles en deuil. Cette initiative a été bien accueillie par les associations représentant les victimes.
Djibril Diaw, membre de l’Association des victimes de violences électorales, a exprimé sa gratitude tout en soulignant que, bien que cette indemnisation ne puisse compenser les vies perdues, elle constitue un soulagement pour les familles affectées. Il a cependant insisté sur l’importance d’une distribution équitable des fonds afin d’éviter toute forme de favoritisme ou d’injustice dans le processus, selon les informations de rts.sn.
« Certaines familles ont perdu des soutiens, des pères de famille ont trouvé la mort dans ces violences », a précisé Djibril Diaw, appelant à une gestion transparente de l’enveloppe financière.
Bien que cette mesure soit perçue comme un progrès, les victimes estiment qu’elle demeure insuffisante. Elles réclament également l’abrogation de la loi d’amnistie et insistent sur la nécessité de traduire en justice les auteurs des violences.
Pour M. Diaw, « les responsables de ces violences doivent être jugés afin de rendre véritablement justice aux familles des victimes ».