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L’Office des lacs et cours d’eau (OLAC) a l’ambition de restaurer l’hydraulicité de lacs et écosystèmes humides de Dakar et des autres régions du pays, en vue de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations, a-t-on appris vendredi de sa directrice générale, Diarra Sow.

“Nous avons l’intention et cet objectif de pouvoir restaurer l’hydraulicité de ces lacs et les écosystèmes humides, pour faciliter le bien-être et l’amélioration du cadre de vie de la population”, a-t-elle déclaré lors d’une rencontre d’échanges avec les notables du quartier des Maristes, dans la commune de Hann Bel-Air, à Dakar.

Les services de l’OLAc ont réalisé une pré-étude rendant compte de la situation des lacs au niveau de Dakar, sur la base de laquelle une stratégie d’aménagement sera mise en place pour restaurer l’hydraulicité de la capitale et du pays, a-t-elle indiqué.

L’OLAC a l’obligation de restaurer ces lacs, qui constituent l’un des poumons verts de la ville de Dakar, a insisté Mme Sow, avant d’ajouter que l’établissement qu’elle dirige a développé un projet d’aménagement et de gestion des lacs urbains.

Elle a fait savoir que c’est cela qui “a motivé notre visite aujourd’hui au niveau des Maristes, avec des spécialistes pour recueillir les informations venant de populations”.

“Le problème du lac de Maristes demeure très sérieux”, a relevé Cheikh Tidiane Athie, l’un des notables du quartier, parlant au nom des habitants du quartier.

Selon lui, les résidents des Maristes ne veulent plus de discours sur cette question, mais cherchent “des gens convaincus pour trouver la solution” à leurs problèmes par “des actes concrets”. 

“Nous avons besoin de beaucoup plus d’actes que de déclarations. Comment faire pour qu’il y ait concrètement une issue? C’est un plaidoyer très fort que nous faisons pour vous dire que nous voulons que les choses changent”, a-t-il déclaré.

La présence d’agriculteurs, de mécaniciens et d’habitations anarchiques autour du lac des Maristes a contribué à sa détérioration au point qu’il se trouve désormais dans “un total abandon”.

Aliou Diakhaté, délégué de quartier, a rappelé que “dans le cadre du combat que mène le monde entier pour lutter contre le dérèglement climatique”, les zones humides doivent être préservées. “Si par malheur, elles sont négligées, les populations seront les premières à en subir les conséquences”, a-t-il prévenu.

AMN/BK/MTN

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