J’insiste, ces drames récurrents de la pauvreté et du désespoir de la jeunesse Africaine sont insupportables.
Pas de fatalité! Il y’a des responsables de ces horreurs. Ils doivent assumer, promettre d’y remédier ou se démettre!
Les gouvernements Africains qui gèrent les ressources à eux confiées par leurs populations sont responsables, d’abord parce qu’ils n’ont simplement plus de stratégies de développement économique depuis 44 ans.
Je n’ai pas encore vu en Afrique, une seule stratégie intégrée de développement endogène inclusif, fondée sur la transformation des ressources indigènes avec sa cohorte de programmes, de projets et d’interventions dérivées, même si j’entends maintenant parler de catalogues d’intentions de la part de jeunes nouveaux leaders, dont le patriotisme et l’engagement ne font absolument aucun doute.
Si ces stratégies intégrées existent comme je les ai décrites, je suis prêt à payer pour les voir et les promouvoir.
J’affirme que des experts Africains qui peuvent aider à concevoir, développer, faire financer et mettre en œuvre de telles stratégies avec leurs programmes, projets et interventions les plus granulaires, n’arrivent pas à servir leurs populations, simplement parce que la plupart de leurs gouvernements prennent leurs instructions auprès des institutions financières internationales, dont les actionnaires principaux ne veulent surtout pas entendre parler d’une industrialisation en Afrique qui les priverait des ressources Africaines qu’ils pillent pour leur propre développement.
Puisqu’il n’y a pas de solution miracle immédiate, l’urgence est de redonner de l’espoir aux populations Africaines qui sont presque partout au bout du rouleau, avec des propositions clairement articulées auxquelles elles ne peuvent pas ne pas croire.
Parce que, vu l’état de déliquescence des structures économiques et sociales en Afrique, leur promettre de changer leur sort dans l’immédiat relèverait de l’escroquerie politicienne.
Elles en sont conscientes, d’où l’espoir déçu de jeunes qui reprennent le chemin périlleux de l’émigration qui endeuille leurs familles.
Quels experts du changement?
Parce que beaucoup de cabinets conseils qui ont pignon sur rue, ont contribué à fabriquer de la pauvreté en Afrique, en travaillant sur des projets financés par les institutions financières internationales.
Ils n’ont donc pas développé l’expertise dont l’Afrique a besoin, pour la transformation structurelle de son économie et ne devraient pas être recyclés.
Je ne prêche pas pour ma chapelle. Parce que non seulement, je ne cherche pas de travail, d’où ma liberté de ton, mais encore, j’ai de loin, dépassé l’âge et le statut d’avoir des patrons devant les bureaux lesquels, je devrais faire le pied de grue pour le livrer des rapports.
Je travaillerais plutôt comme entrepreneur-conseil-formateur, en partenariat avec des gouvernements engagés qui m’inspirent du respect.