Déo gratias! C’est la fin des querelles de borne-fontaine exaspérantes. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, le président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a usé sans abus des prérogatives que lui confère la Constitution. Il ne pouvait en être autrement,sauf à vouloir maintenir l’État dansle laxisme et la déconfiture. L’opposition parlementaire, quis’est enhardie ces jours derniers, a accusé l’effet boomerang de sa verve et sa défiance tendant à installer la République dans une crise institutionnelle.
Mais comme dit l’adage « tel est pris qui croyait prendre ». De facto cette mesure, corrélée
à la dissolution d’autresinstitutions, accorde au Président et à son gouvernementla latitudede dérouler sereinement leur programme politique qui semble donner l’urticaire à l’opposition parlementaire. Ainsi le Président et son gouvernement n’auront de censeurs que la Constitution et leur conscience. Aujourd’hui, il est clairement établi qu’il n’y a de force que la souveraineté populaire. N’en déplaise à ceux qui, non contents d’avoir failli à leurs responsabilités dansle contrôle de la gouvernance du Président Macky Sall, entendent à tout prix déstabiliser la République. Aprésent que le Président et son gouvernement ont les coudées franches, la marche de l’État doits’en porter mieux tant du point de vue économique que politique. Pour le plus grand bonheur de nos compatriotes.
MBAGNICK DIOP