Vous ne vous êtes pas sentis choqués, vous ? Moi, si, et jusqu’à avoir des envies de meurtre. Qu’est-ce qui donc motiverait mon courroux, selon vous ? Ne pensez surtout pas à l’ex-Chef, tête de liste d’une coalition sans conviction ni éthique. Lui-même étant dépourvu de ces deux choses si rares dans cet univers de la politique politicienne à Galsen. L’accès de colère de notre compatriote à l’aéroport de Casablanca et qui lui a balancé des vertes et des pas mûres devant sa tendre épouse — qui n’a pas digéré l’affront —, n’est rien comparé à ce que lui prépare un comité d’accueil d’anciens détenus. On lui souhaite bien du plaisir lors de sa campagne électorale qui promet d’être tumultueuse.
Soixante-quatre ans après nos glorieuses indépendances, voir l’école sénégalaise dans un état de délabrement aussi scandaleuxnous donne un haut le cœur. Depuis quelques jours, la télévision nationale nous offre une plongée au cœur de l’école sénégalaise. Et il arrive que l’on lance par inadvertance une injure, tellement l’état danslequelse trouvent ces établissements scolaires nous parait dégradantdans un pays qui compte des milliardaires et millionnaires prompts à montrer leurs forces financières lors des soirées d’agapes ou prétendument religieuses. Des actes de générosité qui sont loin d’être désintéressés. Pendant que des millionssont déversés dans des futilités et que l’on nous construit des infrastructures couteuses.et improductives, l’école où ces messieurs et dames ont appris à lire et à écrire se trouve dans un état d’insalubrité révoltant. Des établissements dépourvus de toutjusqu’aux latrines pendant que des abris provisoires subsistent encore dans plusieurs coins du pays. Et pourtant si chacun s’y met, à l’instar de l’ancien gardien de but des Lions, Cheikh Seck, qui a remis à neuf et équipé son ancien établissement et a étendu son geste à l’école Alieu Codou Ndoye, juste à côté, ou encore à l’instar de l’entrepreneur de Btp Bara Tall qui avait rénové son ancienneécole à Thiès il y a quelques années, nos écoles se porteraient mieux et ne seraient plus des repoussoirs. L’émergence commence par changer ce tableau peu glorieux de nos écoles où nos enfants sont en grand danger.
kàccoor bi – le temoin