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L’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saydou Sow qui devait voyager avec l’équipe nationale au Malawi a été bloqué à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Ce qui a suscité une vive polémique. Suffisant pour le Maire de Kaffrine de briser le silence pour clôre le débat. «Tout le  monde sait que je suis vice-président à la fédération sénégalaise de football. Nous devions jouer contre le Burundi. L’Etat du Sénégal a affrété un avion spécial pour se déplacer au Malawi. L’Etat a reçu le manifeste de tous les dirigeants et mon nom y figurait. Personne ne m’a signalé rien du tout. C’est à trois heures du matin que je me suis rendu à l’aéroport et J’ai fait toutes les formalités», a-t-il déclaré.

A l’en croire, «ils ont mis le cachet. Puis, quand je devais faire la traversée, un policier est venu me dire : ‘‘Monsieur le ministre je peux voir votre passeport il y a une petite vérification à faire ?’’. J’ai  obtempéré. Dix minutes plus tard, c’est un lieutenant qui vient pour me dire : ‘‘Nous avons une opposition pour votre sortie du territoire national.’’ Je lui ai dit : ‘‘Vos instructions doivent être écrites. Je vous demande de voir l’instruction’’. Il me dit : ‘‘Monsieur le ministre il faut me croire, j’ai reçu une instruction. Moi je suis de la police des frontières, je ne suis pas agent de police judiciaire.’’ Je lui ai demandé de me notifier l’instruction. Après il disparaît. J’ai refusé de perturber la quiétude du groupe. J’ai refusé de me victimiser, parce que pour moi le Sénégal est au-dessus de tout. Et je n’ai pas voulu perturber l’équipe du Sénégal.»

Quand  Me Senghor et certains membres ont été au courant, ajoute Abdoulaye Sow, ils ont voulu agir. «J’ai dit à Me Senghor : ‘‘Monsieur le président partez tranquillement, je souhaite que le Sénégal gagne, je ne veux pas que notre équipe soit déstabilisée’’. À ce jour, il n’y a aucun rapport de l’Ofnac, de la Cour des comptes, de l’Ige, de l’Igf, qui m’incrimine dans n’importe quel délit. Je n’ai à ce jour, reçu aucun texte qui me dit dans ma gestion : voilà ce qu’on te reproche. Est-ce que ceux qui veulent fuir peuvent embarquer dans un avion affrété par l’Etat dans lequel il y a 5 agents de sécurité.  Je n’ai aucun bien à l’étranger, je n’ai pas de compte avec plus de 3 millions, autre que mon salaire. Je n’ai aucun parent à l’étranger. Qu’est-ce que je ferai en fuyant à l’étranger. Moi fuir ? Ousmane Sonko se trompe lourdement. Car je ferai face tant que je serai en vie. Aucune intimidation ne peut m’ébranler», conclut-il.

Mansour SYLLA 

editor

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