La dissolution de ces deux institutions c’est un peu plus de 15 milliards d’économies au plan budgétaire soit la somme suffisante pour construire 3000 salles de classes (la moitié du nombre d’abris provisoires que compte le pays) par an ou deux hôpitaux ayant la capacité de celui de Pikine (Camp de Thiaroye).
Entre ces institutions dont l’utilité reste à démontrer et de telles infrastructures sociales de base, le choix est vite fait.
C’est un sacré coup politique de la part du pouvoir élu.
La majorité BBY a le choix entre se flinguer en dissolvant des organes qui entretiennent plus d’une centaine de ses responsables ou refuser de mettre fin à la vie d’institutions budgétivores dont ne veulent pas les populations. Ils seront perdants dans toute option choisie.
Et pire en opérant ce choix, les députés pourront eux mêmes signer leur propre « certificat de décès » et leur « permis d’inhumer ».
Avec Gbagbo, on avait connu « je gagne ou je gagne » mais avec Diomaye et son opposition ce sera « vous perdez ou vous perdrez ».
