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La disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou s’est invitée lors de la plénière consacrée, samedi dernier, au vote des deux projets de loi consacrant la suppression du Hcct et du Cese.

Le ministre de la Justice a fait un état des lieux de l’enquête sur la disparition des deux gendarmes. « Le temps de la justice n’est pas celui de la politique. Il a été ouvert une information de recherche sur la cause de leur mort. Ainsi, l’affaire est en cours d’instruction. Je peux vous indiquer que c’est une question prioritaire. Il va falloir déterminer les conditions dans lesquelles ces deux gendarmes ont disparu et faire preuve de la même détermination pour que tous les commanditaires et les exécutants de cette ignoble besogne puissent répondre de leurs actes de la façon la plus rigoureuse », a souligné Ousmane Diagne.

Concernant le sort des victimes des manifestations politiques entre 2021 et 2024, il a réitéré la ferme décision de l’État de faire la lumière sur les morts suite aux manifestations. « Une enquête est en cours et c’est une question de crédibilité. Je pense que si des faits aussi graves, qui ont ému tout le monde et dont certains se sont passés en direct, c’est-à-dire sous l’œil des caméras, restent impunis, ce serait un mauvais signal parce que ce serait tout simplement asseoir un climat d’insécurité que rien ne saurait justifier. C’est une question de principe ; nous allons nous y atteler et je vous assure que le travail est déjà entamé. Toute la lumière sera faite et les responsabilités seront établies. Et surtout, les commanditaires ré pondront de leurs actes », a conclu le ministre.

Mamadou Makhfouse NGOM

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