Le Sénégal aspire à renforcer son secteur de l’aquaculture. Dans cette optique, le pays a récemment conclu un accord avec l’Égypte pour le transfert de technologies.
Cet accord a été signé le lundi 9 décembre à Dakar. Un mémorandum d’entente était déjà en place depuis août 2024 entre l’Égypte et l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA) du Sénégal. Cette information a été communiquée par Khalid Aref, ambassadeur d’Égypte au Sénégal, et Mamadou Abibou Diagne, conseiller technique du ministre sénégalais des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires, lors d’une conférence publique sur le thème de « la souveraineté alimentaire, l’économie bleue et l’intégration africaine » à l’École nationale d’administration de Dakar.
D’après Samba Ka, directeur général de l’ANA, 80 % de la production de poisson en Égypte provient de l’aquaculture. Cette initiative vise donc à permettre au Sénégal de bénéficier de technologies similaires. Khalid Aref souligne que ce partenariat illustre de manière concrète le soutien de l’Égypte au Sénégal dans sa recherche de souveraineté alimentaire. L’ambassadeur égyptien a également mentionné que le transfert de technologies, le renforcement des compétences des professionnels de l’aquaculture et un « investissement responsable » sont des éléments clés pour que le Sénégal puisse obtenir d’excellents résultats dans ce domaine.
Pour sa part, Mamadou Abibou Diagne a exprimé son approbation pour ce partenariat avec l’Égypte, affirmant que le pays possède une expertise en matière d’alimentation, de souches et d’ingénierie aquacole, ce qui en fait un partenaire idéal pour promouvoir et développer l’aquaculture dans la région.
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