A l’occasion d’un vote, la commission des lois de l’Assemblée nationale française a rejeté, mardi, la proposition de destitution du président Emmanuel Macron déposée par La France Insoumise (opposition). Cela ne signifie pas que la procédure est caduque, mais c’est un premier revers pour le camps Insoumis à l’Assemblée nationale. Cependant le sort du texte est désormais entre les mains des présidents de groupes politiques.
Les députés Insoumis reprochent au président de la République française de ne pas avoir respecté le résultat des élections législatives en écartant la candidate du Nouveau front populaire au poste de Premier ministre, Lucie Castets.
Quinze députés ont voté en faveur de ce texte visant à traduire le chef de l’Etat devant les deux chambres réunies du Parlement, en vue d’une destitution pour « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », tandis que 54 autres s’y sont opposés.
La conférence des présidents de groupes politiques doit désormais décider, d’ici 13 jours, si le texte accède malgré tout à l’étape suivante, c’est-à-dire un examen dans l’hémicycle.