Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est le théâtre de bombardements intensifiés par Israël, en réponse aux actions du Hamas, entraînant la mort de 1 289 personnes, dont 815 civils. Plus de 41 965 Palestiniens ont été tués, et environ 96 000 ont subi des blessures. Déjà fragilisée, la population est plongée dans une crise humanitaire d’une ampleur catastrophique. Environ 1,9 million de Gazaouis, soit 90 % de la population, se retrouvent déplacés, tandis que les infrastructures vitales sont gravement endommagées.
Les installations de santé, déjà surchargées, sont presque complètement détruites, avec plus de 84 % des hôpitaux touchés par les frappes. La communauté internationale observe, impuissante, cette tragédie croissante, alors que les besoins en nourriture, en eau et en soins médicaux deviennent de plus en plus pressants.
Des zones entières de Gaza ont été réduites en cendres sous les bombardements, et les principales routes, essentielles pour l’acheminement de l’aide humanitaire, sont devenues impraticables. Cette destruction a des conséquences dévastatrices sur les services essentiels tels que l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux soins médicaux. Des milliers de personnes sont désormais privées de leurs besoins fondamentaux, faisant sombrer Gaza dans une situation de survie extrême.
Le coût économique de ce conflit s’élève à 18,5 milliards de dollars, englobant les pertes liées aux habitations, aux entreprises et aux infrastructures publiques. Cette somme gigantesque dépasse largement la capacité de l’enclave à se reconstruire, annihilant tout espoir de rétablissement rapide.
Tandis que les violences continuent, avec des frappes régulières d’Israël visant le Hamas, la population civile se retrouve prise au piège dans cette guerre apparemment sans fin. Les appels internationaux en faveur d’un cessez-le-feu se multiplient, mais aucune solution durable n’est en vue. Ce conflit, qui ravage Gaza, constitue aujourd’hui l’une des crises humanitaires les plus graves du 21 e siècle.
P.A.S
