La réponse de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) n’a pas tardé suite à l’interdiction de leur rassemblement qui était prévu ce vendredi 27 septembre à la Place de la Nation par le préfet de Dakar. Khalifa Sall et compagnies trouvent ridicule le prétexte de cette interdiction.
Dans un communiqué, le préfet a expliqué qu’une enquête diligentée par les services compétents informe que le site retenu pour abriter la manifestation est contigu à la voie de circulation du BRT.
Mais selon les membres de l’ATEL, une autre manifestation est autorisée sur les mêmes lieux. « Le ridicule le dispute au fallacieux quand le pouvoir accuse ATEL d’avoir refusé de changer le lieu de la rencontre, alors que cette proposition ne lui a été faite qu’à quelques heures de l’évènement. Au surplus, sans aucune justification », lit-on dans le communiqué.
« Ceci », expliquent-ils, « s’inscrit dans une politique d’interdiction systématique de toute manifestation non adoubée par Pastef. Il suffit de rappeler l’interdiction illégale de la marche des marchands ambulants ainsi que celle des mourides de Massalikoul Jinane ».
ATEL dénonce et condamne « vigoureusement cette volonté de placer le Sénégal sous la férule d’une dictature populiste. ATEL se réserve le droit de saisir les institutions judiciaires compétentes contre cette nouvelle violation du droit constitutionnel de manifestation. Enfin, ATEL va organiser une conférence de presse pour annoncer la suite de son plan d’action ».
Diéry DIALLO