Les dates de la prochaine rentrée scolaire sont connues. Ce sera le 3 octobre 2024 pour le corps enseignant et le personnel administratif et le 7 octobre 2024 pour les élèves.
L es grandes vacances, c’est bientôt fini. Le ministère de l’Education nationale a dévoilé les dates de la rentrée scolaire 2024-2025. Pour le corps enseignant et le personnel administratif, elle est prévue le jeudi 3 octobre 2024 à 8 heures précises. Quant aux élèves, ils feront leur retour à l’école, le lundi 7 octobre 2024 à 8heures. Comme chaque année, les défis à relever par le gouvernement afin d’assurer une rentrée scolaire dans les meilleures conditions et garantir une rentrée scolaire réussie seront encore énormes. Pour cause, chaque année, il y a la sempiternelle question des abris provisoires, du respect des accords signés, du déficit d’enseignants et de table bancs. Ce qui nécessite une bonne préparation. D’ailleurs, la Cosydep a formulé des recommandations au nouveau gouvernement en prélude à cette rentrée scolaire 2024-2025. Il s’agit, entre autres, de « clarifier la commande politique pour la transformation annoncée du système éducatif », de « garantir dès à présent les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire ». Pour ce point, « il s’agit d’adresser la résorption des déficits et la planification de besoins en personnels, en infrastructures, en équipements et supports, l’affectation à temps des élèves en 6ième et en seconde mais aussi des élèves maîtres et professeurs sortants des écoles de formation », rapporte la note.
En effet, 2024-2025 sera ainsi la première rentrée scolaire sous l’actuel régime. Le nouveau gouvernement s’est d’ailleurs inscrit dans une dynamique d’apaisement du climat social avant la rentrée scolaire. Entre apurement des dossiers administratifs, signatures d’arrêtés d’admission aux examens professionnels (Cap, Ceap) et de décisions de nomination aux postes de responsabilité, il imprime ses marques. Il faut dire que malgré les efforts consentis dans le secteur de l’éducation par l’ancien régime, il reste encore beaucoup en faire dans le secteur de l’éducation. C’est pourquoi depuis son installation, le nouveau gouvernement est à l’œuvre pour tenter d’apporter des réponses à ceux-ci.
En Conseil des ministres, le président de la République Bassirou Diomaye Faye avait donné des instructions pour une évaluation du système éducatif dont « les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale ». Il avait aussi appelé au « renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs », lors d’un conseil des ministres. Non sans demander au Premier ministre « d’accorder une attention particulière au processus de digitalisation du système éducatif, à la planification, sur les cinq prochaines années, des recrutements d’enseignants, et d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les académies du pays ».