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Depuis son départ de la présidence, Macky Sall, ancien chef d’État, n’a toujours pas reçu les avantages matériels et humains garantis par la Constitution sénégalaise aux anciens dirigeants. Contrairement à ses prédécesseurs, il doit assumer personnellement les frais liés à sa sécurité et à ses déplacements. Selon des informations relayées par « Le Quotidien », le gouvernement actuel, dirigé par Bassirou Diomaye Faye, semble ignorer ces droits constitutionnels, et les raisons de cette omission restent inexpliquées. Cette situation s’inscrit dans un contexte où d’autres figures, telles que des journalistes et des employés d’entreprises publiques, font également face à des pressions de la part des autorités.

Macky Sall a été privé de la majorité de ses services de sécurité et de son personnel administratif, ne conservant que son chef de sécurité. Habituellement, un ancien président bénéficie de l’accompagnement d’un aide de camp, d’un chauffeur, d’un garde du corps et d’autres services pris en charge par l’État. Face à cette situation inédite, Macky Sall reste discret, demandant à ses proches de ne pas commenter publiquement cette affaire. En attendant une résolution, il a renforcé sa sécurité par le biais de services privés et a renouvelé son parc automobile.

Cette privation de privilèges survient peu après que la belle-mère de Macky Sall ait été convoquée par la gendarmerie pour des questions foncières dont elle simple témoin, bien que son état de santé ait finalement conduit à son audition à domicile.

Par ailleurs, Macky Sall a été récemment nommé par le président français Emmanuel Macron comme envoyé spécial pour le « Pacte de Paris pour les peuples et la planète ». Ce rôle, qui lui confère un statut diplomatique, implique de fréquents déplacements internationaux, pris en charge par l’organisation soutenue par la présidence française.

Sidy Mohamet

editor

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