Le président du parti Pastef prend la parole après la polémique sur la nomination de Dr Aoua Bocar Ly Tall parmi les membres du CNRS. Ousmane Sonko, dans sa déclaration ce dimanche , dit tenir un langage de vérité avec les membres de Pastef, notamment ceux qui se sont indignés de la nomination.
« Le président de la République m’a soumis cette proposition et je n’ai trouvé aucune anomalie dans cette proposition.
Si les gens pensent que nous connaissons tous nos pourfendeurs, ils se trompent. Le président de la République n’a jamais défendu ceux qui étaient là pour insulter Ousmane Sonko », rappelle d’emblée le président du Pastef qui estime que c’est un pouvoir dont il s’agit. « Il faut cependant que les Sénégalais sachent que le président de la République est là pour tous les Sénégalais. Il faut que les menaces s’arrêtent. C’est pas parce que vous êtes patriotes qu’il faut se permettre de tout dire. Il nous faut savoir raison garder car nous sommes à la tête d’un État. Nous devons nous dire la vérité en face », a laissé entendre le président du Pastef.
Nous ne devons pas oublier ce qui nous a conduit au pouvoir.
Ousmane Sonko d’ajouter que l’actuel régime est dans une phase de redressement: « le système est partout. Mais nous allons vers de grandes réformes, a rassuré le protecteur principal du PROJET qui invite encore à respecter le président de la République en tant qu’institution », conclut-il. Le président du Pastef a pris la défense du président de la République, Bassirou Diomaye Faye suite à la nomination polémique sur le cas Aoua Bocar Ly Tall. Dans une déclaration bye-bye ce dimanche soir, Ousmane Sonko a plus que jamais confirmé le fameux slogan : Diomaye Moy Sonko. « C’est à cause de ma personne que le président de la République actuel, fut emprisonné par le régime de Macky Sall. Les gens ne doivent pas avoir la mémoire courte. Quand il a fait ce post sur Facebook, c’est alors qu’il a été arrêté. Et tout ceci, pour avoir défendu une position pour le leader de Pastef », a rappelé Ousmane Sonko dans son message qui est tenu après le tollé sur les réseaux suite à la nomination des membres du CNRA.
Selon Ousmane Sonko, il ne sert à rien de s’aventurer dans des polémiques inutiles, ni à menacer un président de la république. « C’est la constitution qui lui donne des prérogatives. Il représente toute une nation », argue le leader du Pastef.
Ousmane Sonko sur la polémique: » Je dis souvent que Pastef est le problème du Pastef ».
Revenant sur les fonds qui sont dégagés pour soigner leurs malades, Ousmane Sonko a tenu à apporter des éclairages sur ce sujet. Selon lui, avant d’accéder au pouvoir, leur parti utilisait ses propres moyens pour assister leurs malades, et lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir, il a été décidé de dégager un fond pour davantage venir en aide à ces gens, notamment à ceux qui doivent être pris en charge d’une façon urgente. M. Sonko a regretté la polémique que cette mesure a suscitée, notamment dans les rangs de son parti. Une occasion de sensibiliser ses militants en leur demandant de faire davantage confiance aux nouvelles autorités et de ne pas prêter une oreille attentive à leurs détracteurs. « Il y a des gens qui sont dans nos rangs, mais qui ne sont pas du Pastef, notamment certains qui sont sur les réseaux sociaux. Il ne faut pas vous laisser embarquer comme ça et soyez vigilants, car tout se fera dans les règles de l’ar[…]. Je dis souvent que Pastef est le problème du Pastef ».
Ousmane Sonko sur la pression: » Donnez un peu d’oxygène et laissez les gens travailler ».
Le Premier ministre Ousmane Sonko a réagi aux demandes de certaines personnes qui invitent l’État tous les jours à accélérer la cadence sur la reddition des comptes, entre autres dossiers. D’après lui, l’État travaille d’une façon intelligente conformément aux lois et règlements du pays. C’est pourquoi, Ousmane Sonko veut rassurer ces gens en les informant qu’ils sont en train de travailler sur la reddition des comptes. » Nous aurons les résultats escomptés et l’argent retournera au Sénégal », a-t-il rassuré. » Des gens répondront de leurs actes, mais il faut que nous ayons quelque chose de solide que l’on mettra sur la table de la justice », a-t-il ajouté. Avant de conclure : » Alors, d’ici là, donnez un peu d’oxygène et laissez les gens travailler. C’est tout ce que je vous demande ».
Indemnisations des victimes des manifestations politiques : Sonko prend la parole…
Profitant de sa prise de parole ce dimanche, Ousmane Sonko est revenu sur le débat concernant le montant débloqué et destiné aux victimes des manifestations politiques de février 2021 à 2024. « Il s’est agi de revenir sur les cas urgents. Ceux qui ne pouvaient pas attendre à cause de la gravité de leur situation. Nous avons débloqué une somme . Mais il ne fallait pas qu’on en fasse tout un problème », a indiqué le président du Pastef qui appelle ses camarades aux urgences.