La « Nouvelle responsabilité » a annoncé une tournée prochaine de son président, Amadou Ba. Cette formation politique a aussi dénoncé la révocation du maire de Dakar, Barthélémy Dias.
La « Nouvelle responsabilité » (Nr), structure politique de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, s’est prononcée sur l’actualité nationale. Dans un communiqué dont nous avons reçu une copie, elle dénonce la révocation du maire de Dakar, Barthélémy Dias. « Nous nous indignons avec force de la révocation injuste de Barthélémy Dias de son mandat de maire de la ville de Dakar. Cet acte constitue une atteinte grave à la volonté populaire et au fondement même de la démocratie locale. Nous témoignons notre soutien indéfectible à Barthélémy Dias et réaffirmons notre engagement à défendre la légitimité des institutions démocratiques et les droits des élus », lit-on dans le document.
Aussi, dans le sillage des élections législatives, cette formation politique, qui fait partie de la coalition « Jamm Ak Njariñ » ayant obtenu sept députés, a remercié les électeurs et félicité les nouveaux élus. C’est d’ailleurs dans cet esprit que le communiqué annonce qu’Amadou Ba entreprendra, « très prochainement, une tournée nationale pour remercier personnellement les investis, les militants et toutes celles et tous ceux qui ont œuvré sans relâche à [leurs] côtés ». Selon la « Nouvelle responsabilité », cette tournée sera également l’occasion de renforcer l’unité, la cohésion et la mobilisation autour de sa vision. La structure politique a ainsi invité les militants et sympathisants à s’organiser activement dans les terroirs pour assurer l’implantation durable et efficace du parti.
En outre, la Nr a exhorté le gouvernement à répondre sans délai aux préoccupations pressantes des Sénégalais. « Les difficultés économiques et sociales ne peuvent plus être ignorées. Agir et agir maintenant est une nécessité impérieuse pour alléger les souffrances des populations les plus vulnérables », martèle-t-elle. Le parti d’Amadou Ba a, en outre, dénoncé les « tentatives de musèlement de la presse » et les arrestations « arbitraires et injustifiées d’opposants ».
Oumar KANDÉ
