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Ousmane Sonko à l’occasion de la journée mondiale de l’arbre: « il y a un maillon manquant » dans les politiques publiques sénégalaises

Ousmane Sonko à l’occasion de la journée mondiale de l’arbre: « il y a un maillon manquant » dans les politiques publiques sénégalaises

Le lancement de la Journée mondiale de l’arbre s’est tenu ce samedi au niveau de l’échangeur de la Patte d’Oie, à Dakar.  Cet événement a été présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, en présence du ministre de l’Environnement et de la transition écologique, le Professeur Daouda Ngom, ainsi que des responsables des services déconcentrés intervenant dans le secteur de l’environnement.

Lors de cette cérémonie, le Premier ministre a souligné « qu’il y a un maillon manquant » dans les politiques publiques sénégalaises. C’est pourquoi le Président de la République a jugé que l’organisation de cette journée pourrait servir d’activité de communion et de renforcement des liens entre la population et les autorités étatiques.

Pour Ousmane Sonko, cette journée n’est qu’« un symbole ». L’objectif principal est de pérenniser ces activités tout au long des grandes vacances. « Nous souhaitons mobiliser les jeunes autour d’activités d’intérêt général », a-t-il affirmé.

Selon lui, le choix n’est pas anodin. « Nous savons ce que représente l’arbre, tant du point de vue économique qu’environnemental et biologique. Notre vie dépend en grande partie de notre environnement et du niveau de couverture végétale », a expliqué le Premier ministre.

Il a fait savoir que la déforestation et l’avancée du désert menacent de plus en plus notre pays et notre continent. « Si vous consultez Google Maps pour obtenir une vue d’ensemble de la carte mondiale, vous verrez que l’Afrique est le continent le moins vert. C’est le continent le plus jaune, la couleur jaune représentant les zones désertiques, comme le désert du Sahara et le désert de Kalahari. En revanche, les continents européens et asiatiques sont beaucoup plus verts. Ce n’est pas seulement le fruit de la nature, mais parce que, dans ces continents, les gens se préoccupent beaucoup de leur environnement et particulièrement de la préservation des espèces végétales », a-t-il souligné.

Il a également déploré que, en Afrique et plus particulièrement au Sénégal, les problèmes environnementaux ne reçoivent pas une attention suffisante. « Nous savons qu’aujourd’hui, une bonne partie du Sénégal n’est pas encore désertique, mais certaines zones restent en tout cas très peu boisées. D’où la pertinence de la Grande Muraille verte, l’un des meilleurs programmes dans ce domaine, qu’il faudra renforcer pour qu’une Muraille verte s’étende du Sénégal à la Corne de l’Afrique, constituant ainsi une barrière face à l’avancée du désert. »

Daouda Diouf (stagiare)

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