« Celui qui ne sait pas se taire sait rarement bien parler », disait Pierre CHARRON (1541-1603).
En tant que le député, le dépité Pape Djibril Fall n’aura pas compris cela, la sagesse lui recommande le silence. Un parlementaire doit avoir en bandoulière l’information juste, crédible et vérifiée. Pour rappel, Madame Khady Diène Gaye est une inspectrice de la jeunesse et des sports, formée à la prestigieuse INSEPS, un creuset d’excellence. Elle capitalise une solide expérience après plusieurs années au service du sport national. Elle est aujourd’hui une figure emblématique d’un secteur stratégique, mamellé à la jeunesse et à la culture. Ces trois entités, que tu sembles croire distinctes, s’imbriquent pourtant harmonieusement dans une vision gouvernementale claire, une vision que tu ne perçois pas, frappé de cécité intellectuelle.
Madame la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ne s’abaisse pas aux futilités. Consciente des enjeux, elle est engagée dans une dynamique de résultats concrets. Elle n’est ni dans le folklore, ni dans la gesticulation, mais bien dans le Jub, Jubal, Jubanti, le travail bien fait, la méthode, l’efficacité.
Quand on s’érige en député du peuple, on ne devrait pas se faire le chantre du narcissisme et de l’affabulation. Tes propos, saugrenus et mensongers, révèlent une ignorance crasse de l’organisation du ministère, régie pourtant par un décret public que seule ta mauvaise foi semble t’empêcher de lire.
Une autre absurdité de ta part est d’affirmer que les chefs de service des sports ou les inspecteurs de jeunesse ne participent pas à la politique sportive. C’est tout le contraire ! Les services déconcentrés, aujourd’hui transformés en directions régionales, sont des acteurs-clés de la mise en œuvre de cette politique. Leur rôle est crucial dans la coordination locale, la déclinaison des directives et le suivi des programmes sur le terrain. L’engagement de Madame la Ministre envers les jeunes athlètes n’est plus à prouver. Bourses d’études, indemnités journalières pour les encadreurs, équipements, suivis personnalisés : toutes ces mesures visent à offrir aux talents sénégalais les meilleures conditions d’éclosion et de performance.
Quand on est investi de la confiance populaire, on s’informe. Malheureusement, les principes journalistiques que tu as appris au CESTI semblent avoir été sacrifiés sur l’autel d’un confort mal compris, celui de ton mandat de député que tu conçois davantage comme une planque que comme un service. Il est inadmissible qu’un parlementaire ignore que des bourses sont allouées aux athlètes sénégalais, et que des efforts colossaux ont été consentis pour préparer avec sérieux les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. En une seule année, l’État a organisé plus de rencontres techniques et stratégiques que l’ancien régime en cinq ans. Et puisque tu te réclames, sans honte, proche de Mme Amsatou Sow Sidibé, une juriste rigoureuse, elle aurait dû t’enseigner ceci : la vérité est dans le droit.
Je t’invite à un débat technique, sur tous les sujets que tu souhaites aborder concernant la politique de la jeunesse, des sports et de la culture. Je te présenterai, documents à l’appui, les détails de la Lettre de politique sectorielle de développement 2025-2029, ainsi que le Programme de préparation des athlètes sénégalais pour les JOJ Dakar 2026. Ce dernier devrait être ton document de chevet.
Nous poursuivons, sereinement, l’agenda de transformation systémique du Sénégal. Et notre ministère y joue un rôle stratégique majeur.
Léon Diomaye GNING
Chef de cabinet du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
Pape wata-wata…