Dans la foulée de la publication de la liste provisoire des entreprises de presse reconnues par le gouvernement, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a fait face à la presse pour dénoncer vigoureusement ce qu’il considère être une forfaiture par le ministre de la communication. Le CDEPS par la voix de son président s’est dit scandalisé par les déclarations du ministre Alioune Sall, qui dans sa démarche selon lui, fait dans l’amalgame.
« Ce 3 décembre est vraiment une date macabre pour la liberté de presse au Sénégal, fustige Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) qui a fait face à la presse à la suite de la publication par le ministère de la communication, un peu plus tôt dans journée, de la liste des entreprises de presse reconnues par l’Etat. D’après Mamadou Ibra Kane, « Toutes les appréhensions que nous avions depuis maintenant plus de huit mois du nouveau régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, tout cette appréhension-là, aujourd’hui, c’est est justifiée. »
A cet égard déclare-t-il avec force, « Nous sommes simplement scandalisés, abasourdis par les déclarations du ministre de la communication du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye », fulmine le président du CDEPS.
Il faut rappeler que lors de son face à face avec la presse qui a pour but de donner la liste d’entreprises de presse qui auraient le droit d’exercer sur le territoire sénégalais, le ministre Alioune Sall, a fait remarquer que sur les 535 médias qui se sont enregistré sur la plateforme du ministère de la communication, seuls 112 médias ont droit d’existence légale.
Toutefois le président du CDEPS relève dans la démarche du ministre, un grand problème. «Il s’est totalement fourvoyé en ce sens que ce n’est ni le ministre de la communication, ni une quelque conque autorité administrative de donner une autorisation pour la création d’une entreprise de presse à fortiori de valider son existence légale. » « C’est la grosse confusion faite par le ministère de la communication du Sénégal ».
Dans cet amalgame qu’il remarque dans la démarche, Mamadou Ibra Kane, invoquant l’article 11 de la Constitution du Sénégal garantit la création d’une entreprise de presse ou d’un média sans autorisation préalable, indique que « Le ministre de la communication a voulu se fonder sur l’article 94 du code de la presse qui demande l’enregistrement des entreprises de presse au niveau du ministère de la communication pour en tirer des conséquences de droit qui sont en réalité totalement inadaptées. »
Face à la menace de l’existence même des médias au Sénégal, le CDEPS n’entend pas rester les bras croisés. Pour cela le Directeur général de Kiosk-Express annonce une bataille d’opinons entre les acteurs des médias et le ministère de la Communication. En tant que médias c’est notre existence qui est menacée. Ainsi, dans cette bataille d’opinion le CDEPS veut informer les citoyens sénégalais de la forfaiture que voudrait réaliser le ministre de la communication.
En plus de la bataille d’opinions, le président du CDEPS axera également son propos sur le plan juridique. « Nous allons nous battre par tous les moyens de droits parce que nous sommes dans un Etat de droit, et nous iront en justice, pour faire infirmer les deux arrêtés pris par le ministre de la communication » a promis Mamadou Ibra Kane, qui par ailleurs, annonce une jonction entre tous les acteurs des médias pour faire front à ce qu’il appelle la « forfaiture du ministère de la Communication ».
Il souligner que dans une note rendue publique, le ministère de la communication a informé que les médias ne figurant pas sur la liste provisoire recevront dans les meilleurs délais la notification spécifiant les manquements à combler. Par contre, ceux non encore enrôlés, doivent le faire sur la plateforme sous 72 heures.
Ousmane GOUDIABY
Dans la foulée de la publication de la liste provisoire des entreprises de presse reconnues par le gouvernement, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a fait face à la presse pour dénoncer vigoureusement ce qu’il considère être une forfaiture par le ministre de la communication. Le CDEPS par la voix de son président s’est dit scandalisé par les déclarations du ministre Alioune Sall, qui dans sa démarche selon lui, fait dans l’amalgame.
« Ce 3 décembre est vraiment une date macabre pour la liberté de presse au Sénégal, fustige Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) qui a fait face à la presse à la suite de la publication par le ministère de la communication, un peu plus tôt dans journée, de la liste des entreprises de presse reconnues par l’Etat. D’après Mamadou Ibra Kane, « Toutes les appréhensions que nous avions depuis maintenant plus de huit mois du nouveau régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, tout cette appréhension-là, aujourd’hui, c’est est justifiée. »
A cet égard déclare-t-il avec force, « Nous sommes simplement scandalisés, abasourdis par les déclarations du ministre de la communication du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye », fulmine le président du CDEPS.
Il faut rappeler que lors de son face à face avec la presse qui a pour but de donner la liste d’entreprises de presse qui auraient le droit d’exercer sur le territoire sénégalais, le ministre Alioune Sall, a fait remarquer que sur les 535 médias qui se sont enregistré sur la plateforme du ministère de la communication, seuls 112 médias ont droit d’existence légale.
Toutefois le président du CDEPS relève dans la démarche du ministre, un grand problème. «Il s’est totalement fourvoyé en ce sens que ce n’est ni le ministre de la communication, ni une quelque conque autorité administrative de donner une autorisation pour la création d’une entreprise de presse à fortiori de valider son existence légale. » « C’est la grosse confusion faite par le ministère de la communication du Sénégal ».
Dans cet amalgame qu’il remarque dans la démarche, Mamadou Ibra Kane, invoquant l’article 11 de la Constitution du Sénégal garantit la création d’une entreprise de presse ou d’un média sans autorisation préalable, indique que « Le ministre de la communication a voulu se fonder sur l’article 94 du code de la presse qui demande l’enregistrement des entreprises de presse au niveau du ministère de la communication pour en tirer des conséquences de droit qui sont en réalité totalement inadaptées. »
Face à la menace de l’existence même des médias au Sénégal, le CDEPS n’entend pas rester les bras croisés. Pour cela le Directeur général de Kiosk-Express annonce une bataille d’opinons entre les acteurs des médias et le ministère de la Communication. En tant que médias c’est notre existence qui est menacée. Ainsi, dans cette bataille d’opinion le CDEPS veut informer les citoyens sénégalais de la forfaiture que voudrait réaliser le ministre de la communication.
En plus de la bataille d’opinions, le président du CDEPS axera également son propos sur le plan juridique. « Nous allons nous battre par tous les moyens de droits parce que nous sommes dans un Etat de droit, et nous iront en justice, pour faire infirmer les deux arrêtés pris par le ministre de la communication » a promis Mamadou Ibra Kane, qui par ailleurs, annonce une jonction entre tous les acteurs des médias pour faire front à ce qu’il appelle la « forfaiture du ministère de la Communication ».
Il souligner que dans une note rendue publique, le ministère de la communication a informé que les médias ne figurant pas sur la liste provisoire recevront dans les meilleurs délais la notification spécifiant les manquements à combler. Par contre, ceux non encore enrôlés, doivent le faire sur la plateforme sous 72 heures.
Ousmane GOUDIABY
Dans la foulée de la publication de la liste provisoire des entreprises de presse reconnues par le gouvernement, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a fait face à la presse pour dénoncer vigoureusement ce qu’il considère être une forfaiture par le ministre de la communication. Le CDEPS par la voix de son président s’est dit scandalisé par les déclarations du ministre Alioune Sall, qui dans sa démarche selon lui, fait dans l’amalgame.
« Ce 3 décembre est vraiment une date macabre pour la liberté de presse au Sénégal, fustige Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) qui a fait face à la presse à la suite de la publication par le ministère de la communication, un peu plus tôt dans journée, de la liste des entreprises de presse reconnues par l’Etat. D’après Mamadou Ibra Kane, « Toutes les appréhensions que nous avions depuis maintenant plus de huit mois du nouveau régime du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, tout cette appréhension-là, aujourd’hui, c’est est justifiée. »
A cet égard déclare-t-il avec force, « Nous sommes simplement scandalisés, abasourdis par les déclarations du ministre de la communication du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye », fulmine le président du CDEPS.
Il faut rappeler que lors de son face à face avec la presse qui a pour but de donner la liste d’entreprises de presse qui auraient le droit d’exercer sur le territoire sénégalais, le ministre Alioune Sall, a fait remarquer que sur les 535 médias qui se sont enregistré sur la plateforme du ministère de la communication, seuls 112 médias ont droit d’existence légale.
Toutefois le président du CDEPS relève dans la démarche du ministre, un grand problème. «Il s’est totalement fourvoyé en ce sens que ce n’est ni le ministre de la communication, ni une quelque conque autorité administrative de donner une autorisation pour la création d’une entreprise de presse à fortiori de valider son existence légale. » « C’est la grosse confusion faite par le ministère de la communication du Sénégal ».
Dans cet amalgame qu’il remarque dans la démarche, Mamadou Ibra Kane, invoquant l’article 11 de la Constitution du Sénégal garantit la création d’une entreprise de presse ou d’un média sans autorisation préalable, indique que « Le ministre de la communication a voulu se fonder sur l’article 94 du code de la presse qui demande l’enregistrement des entreprises de presse au niveau du ministère de la communication pour en tirer des conséquences de droit qui sont en réalité totalement inadaptées. »
Face à la menace de l’existence même des médias au Sénégal, le CDEPS n’entend pas rester les bras croisés. Pour cela le Directeur général de Kiosk-Express annonce une bataille d’opinons entre les acteurs des médias et le ministère de la Communication. En tant que médias c’est notre existence qui est menacée. Ainsi, dans cette bataille d’opinion le CDEPS veut informer les citoyens sénégalais de la forfaiture que voudrait réaliser le ministre de la communication.
En plus de la bataille d’opinions, le président du CDEPS axera également son propos sur le plan juridique. « Nous allons nous battre par tous les moyens de droits parce que nous sommes dans un Etat de droit, et nous iront en justice, pour faire infirmer les deux arrêtés pris par le ministre de la communication » a promis Mamadou Ibra Kane, qui par ailleurs, annonce une jonction entre tous les acteurs des médias pour faire front à ce qu’il appelle la « forfaiture du ministère de la Communication ».
Il souligner que dans une note rendue publique, le ministère de la communication a informé que les médias ne figurant pas sur la liste provisoire recevront dans les meilleurs délais la notification spécifiant les manquements à combler. Par contre, ceux non encore enrôlés, doivent le faire sur la plateforme sous 72 heures.
Ousmane GOUDIABY